Etaient présents :
Coralie Aram (école de Pompiac), Claudine Augé (OCCE et école de Cazaux-Savès), Chantal Blanckaërt (école Rouget de Lisle d’Auch), Arnaud Dalla-Pria (école de Pompiac), Laurent Despaux (OCCE), Isabelle Fassi De Magalhaes (école de Lussan), Josette Fumery (école de Seysses-Savès), Sylvie Huc-Duzan (école de Noilhan), Céline Manant (école de Frégouville), Vincent Thornary (école de Sainte-Marie), Mylène Vigeon (école de Frégouville).
Nous avons utilisé un jeu coopératif pour chacun se présenter et parler de nos attentes vis-à-vis de la création du groupe. Il en est ressorti trois axes de travail :
- mettre en place des pratiques coopératives dans sa classe
- partager des outils et des projets coopératifs entre les classes de plusieurs écoles
- entrer en résistance pédagogique pour former des élèves citoyens
Mettre en place un projet d’école basé sur la coopération demande une organisation, une nécessité de ne pas aller trop vite. Il a donc été proposé une démarche en quatre étapes :
- organiser l’espace (penser les différents espaces de classe, les rangements, le déplacement des élèves)
- organiser le temps
- mettre en place des outils (autocorrection, plans de travail)
- mettre en place des techniques (entraide, tutorat, conseil de coopérative)
Afin de planifier le projet d’école sur trois ans, la première année pourrait porter sur l’instauration d’un climat coopératif. La première technique nécessaire à son bon déroulement serait alors le conseil de coopérative. Les échanges qui ont suivi sont partis de cette idée centrale.
Tout le monde ne met pas les mêmes idées derrière cet outil. Il semble cependant ressortir des moments clé :
- la gestion des projets de classe
- la gestion des conflits
Une gestion des conflits trop longue peut amener un découragement à mettre en place cet outil. Il existe des alternatives pour ne pas amener lors du conseil tous les conflits, pour ne garder que les conflits majeurs : médiateurs, ceintures ou permis de comportement, « messages clairs ».
Les « messages clairs » proposés par Sylvain Connac sont issus des travaux de Danielle Jasmin. Ce sont de « petites formulations verbales entre deux personnes en conflit. [...] Un message clair se veut donc une rencontre non-violente entre deux personnes en conflit qui vont être amenés à se dire d’abord ce qui, dans les faits, a été la cause de la souffrance et ensuite les sentiments que ces faits ont produit ».
Cet outil a centré la suite de la réunion sur le livre de Sylvain Connac et les différents autres outils qu’il propose : démarche PIDAPI, code des sons, ceintures. La présentation de ces outils a nourri une abondante bibliographie et sitographie.
L’agenda coopératif a été présenté (cycles 2 et 3). Un retour d’expérience a été décrit qui mettait en avant les nombreuses possibilités d’utilisation : activités quotidiennes, conseil de coopérative, ciel des sentiments, horloge pour la répartition par groupe.
Pour remarque, Mme Especier, IEN Auch Est, est la personne ressource au niveau du département pour la mise en place d’ateliers philosophiques dans la classe.
La prochaine réunion aura lieu à l’école de Frégouville le lundi 5 juillet à partir de 10h. Chacun amène quelque chose à manger.
Bibliographie, Sitographie
- Ecole de Mollkirch : système des ceintures présenté dans la rubrique docs en stocks
- OCCE AD72
- Encycoop : l’encyclopédie en ligne de l’ICEM
- IEN Carpentras : projet d’école
- La pédagogie coopérative, Ivianne Rouiller, Chenelière, 2009
- Coopérer pour réussir, Martine Sabourin, Lucie Andréoli, Blanche Campeau, Francine Gévry, Marc Trudel, Chenelière, 2002
- Citoyen en classe freinet, Dominique Tibéri, L’Harmattan, 2005